Concertation sur l’attractivité et la revalorisation du métier enseignant : des propositions inacceptables

Le ministère a réuni trois groupes de travail avec les organisations syndicales représentatives pour
discuter de « l’attractivité et la revalorisation du métier enseignant ». On pouvait discuter de tout… sauf d’une chose : la répartition de l’enveloppe budgétaire… 635 millions sont consacrés à la « revalorisation sans contrepartie », réservée aux enseignants dans la première moitié de carrière ; 300 millions sont consacrés à rémunérer des « missions complémentaires » ! Autant dire travailler plus pour perdre moins ! Inacceptable ! Rappelons que le budget de l’Education qui, outre cette « revalorisation » indigente, prévoit 2000 suppressions de postes d’enseignants et un fond d’innovation pédagogique pour engager une logique de territorialisation de l’Ecole comme à Marseille, n’a pas été discuté une seule minute à l’assemblée nationale, puisque le gouvernement a brandi le 49-3 dès l’introduction des débats !

Au sommaire de cette note :

  • « Revalorisation sans contrepartie » pour qui ?
  • Bilan de PPCR
  • Récompenser les « meilleurs agents »
  • L’appréciation arbitraire et gravée dans le marbre pour le passage à la Hors classe, ça suffit !
  • Non au contingentement à 10 % du corps pour la classe exceptionnelle
  • Des propositions concernant les « missions complémentaires » inacceptables
  • L’appui à la réussite des élèves et la continuité des enseignements
  • La formation continue des enseignants et leur développement professionnel
  • Favoriser et reconnaître la participation des enseignants aux actions de pilotage et de coordination
  • Une déclaration de guerre !

Vous aimerez aussi...