Salaires : le 27 janvier, l’heure est à la grève et à la mobilisation de tous !

Manifestation 10h30 à Tarbes, rassemblement Place de Verdun.
Rendez-vous à partir de 9h30 à l’UD FO pour ceux qui le souhaitent.

Le quinquennat Macron aura été marqué par une triste première : pour la première fois, le point d’indice n’aura connu aucune augmentation, même minime. Cela en dit long sur la manière dont le président et le gouvernement considèrent les fonctionnaires ! Dans le même temps, les prix flambent et le pouvoir d’achat des fonctionnaires – et donc des enseignants – s’effondre ! Inacceptable pour Force Ouvrière qui a claqué la porte de la « conférence sur les perspectives salariales dans la Fonction Publique ».


Les prix flambent, le pouvoir d’achat s’effondre

Depuis plusieurs mois, les prix de l’énergie flambent de façon brutale.

En 2021, le gazole a augmenté de 12%, le sans-plomb 95 de 16% et le sans-plomb 98 de 17.5% !

Les augmentations successives du prix du gaz donnent le tournis : +4.4% en juin, +9.9% en juillet, +5.3% en août, +8.7% en septembre, +12.6% en octobre et +12.6% en décembre ! Or, le pseudo-bouclier annoncé par Jean Castex n’a aucun impact sur toutes les augmentations déjà effectives.

Le prix de l’électricité atteint des niveaux historiques avec une augmentation de +50% en 10 ans !

Dans le même temps, la valeur du point d’indice, qui, selon les principes du Statut général des fonctionnaires doit compenser l’inflation, est gelé quasiment sans interruption depuis 10 ans.

Résultat, un effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires : -21.68% depuis 2000 !

Pour les fonctionnaires, la perte est énorme, comme le montrent les exemples ci-dessous :

Quid du « Grenelle » de Blanquer ?

Le Ministre Blanquer persiste à mettre en œuvre son « Grenelle ». D’une part, celui-ci contient des mesures remettant en cause nos statuts et nos conditions de travail (constellations, évaluations d’écoles, loi Rilhac sur la direction…) et d’autre part, tournant le dos aux revendications salariales avancées par Force Ouvrière, il se contente d’annoncer une « prime d’attractivité » dérisoire dont la plupart des personnels seront d’ailleurs exclus. Et le Ministre ose parler de « revalorisation » ! De qui se moque-t-il ?


Et les directeurs ?

Au moment où sont annoncés des projets bouleversant notre statut et le fonctionnement de l’école (loi Rilhac, expérimentation Macron à Marseille), quelles sont les annonces du ministre concernant les directeurs ?

Pour 2021, une augmentation de la part fixe de l’indemnité de direction de 450€ bruts annuels, soit 37.50€ bruts mensuels de plus.

Pour 2022, une augmentation de la part fixe de l’indemnité de direction de 225€ bruts annuels, soit 18.75€ bruts mensuels de plus.

Une « revalorisation » dérisoire, bien loin d’une augmentation de 100 points d’indice revendiquée par le SNUDI FO pour tous les directeurs !

Les AESH toujours sous le seuil de pauvreté

Si le ministre met en place une nouvelle grille d’avancement pour les AESH, il les maintient sous le seuil de pauvreté, bien loin de la revendication d’un vrai statut et d’un vrai salaire, exprimée notamment lors de la manifestation nationale du 19 octobre qui a réuni 3000 AESH venus de toute la France.

Le salaire moyen d’un AESH reste toujours inférieur à 800 euros par mois pour 24h de service hebdomadaire en début de carrière ! Inacceptable !

Le SNUDI FO réaffirme ses revendications 

Face aux ministres Montchalin et Blanquer, le SNUDI FO, avec la Fédération FO de l’enseignement (FNEC FP FO), avec la Fédération FO des fonctionnaires (FGF FO), rappelle plus que jamais ses revendications :

  • Augmentation de 21% de la valeur du point d’indice.
  • Augmentation indiciaire immédiate de 183 euros nets par mois pour tous (enseignants, PsyEN et AESH) comme l’ont obtenu les personnels hospitaliers.
  • Un vrai statut de fonctionnaire avec un vrai salaire pour les AESH.

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